L'ECA en 2022
Le nouveau siège de l’ECA accueille en 2022 des surfaces administratives pour les collaborateurs de l’ECA, des salles de conférence, ainsi que la nouvelle exposition dédiée à la prévention incendie et éléments naturels (ECAGORA).
L’emménagement
Malgré de nouveaux retards de remise de l’ouvrage, la direction de l’ECA a pris la décision de déménager l’ensemble de ses collaborateurs (à l’exception du CTA-118 et de l’inspectorat cantonal) le 2 mai 2022 dans un bâtiment en cours de finalisation. Les premiers mois de vie dans le bâtiment se sont malgré tout très bien passés.
Suite de la préparation à l’exploitation
Le déploiement du réseau informatique, ainsi que les serveurs ont été finalisés sans heurts à fin octobre. Les travaux techniques se sont poursuivis avec le déploiement des équipements spécifiques au réseau cantonal d’alarme pour permettre la mise en service de la première centrale à s’installer, soit le CTA-118.
L’arrivée des centrales d’urgence, ainsi qu’un certain nombre d’infrastructures de conduite, est prévue comme suit en 2023:
– CTA-118 au printemps;
– le 144 et la Centrale Téléphonique des Médecins de Garde (CTMG) en été;
– le 117 (Centrale vaudoise de police, CVP), ainsi que la centrale de gestion coordonnée du trafic de l’agglomération Lausanne-Morges (CGTA) en automne;
– les infrastructures de l’Etat-major cantonal de conduite (EMCC), ainsi que de la Protection civile vaudoise (PCi-VD) en hiver.
Rappelons qu’une telle réunion d’infrastructures et de centrales d’urgence sous un même toit est unique en Suisse.
Collaboration avec les futurs locataires et gouvernance
En raison du nouveau rôle de « prestataire de services » de l’ECA (essentiellement dans les domaines de l’informatique, de l’exploitation du bâtiment et de la sûreté-sécurité), il est nécessaire de décrire les services offerts et de les formaliser dans des conventions de service (« service level agreements » – SLA). Ceux-ci serviront notamment à déterminer le périmètre et les coûts des prestations effectuées en faveur de l’Etat. Cette démarche importante requiert des compétences et des ressources nouvelles; elle est appuyée par un bureau spécialisé.
326 collaboratrices (145 femmes) et collaborateurs (181 hommes), correspondant à 299,9 EPT travaillaient à l’ECA au 31.12.2022 dont 10 apprenti-e-s.
L’âge moyen est de 45,1 ans et l’ancienneté moyenne de 9,9 ans.
Le personnel en formation (nombre de personnes en formation) est de 3,06% par rapport à l’effectif global. La politique de formation des jeunes est essentielle à l’ECA pour assurer la relève et pouvoir continuer à assurer ses missions au service de la collectivité. L’Etablissement tient aussi à assurer un cadre de travail qui favorise le plus possible les compétences et les motivations de ses collaboratrices et collaborateurs et qui respecte l’individu dans sa santé. Il porte ainsi une grande attention à ses collaboratrices et collaborateurs en termes de bien-être et d’épanouissement. Dans ce but, il consacre 1,7% de la masse salariale au développement des compétences de son personnel. L’ECA affiche, par ailleurs, avec fierté, le signe de reconnaissance d’entreprise formatrice décerné par le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI). Il récompense plusieurs années d’efforts investis dans la formation de plus de quarante apprenti-e-s.